Ne ratez pas l’occasion d’une rencontre rare avec la juge antiterroriste Laurence Le Vert, le 2 octobre, de 19 h à 20 h 30, au 1er étage du Café de Flore.
Une femme qui a travaillé dans l’ombre, exerçant une profession singulière, au cœur d’une actualité brûlante.
Personnalité discrète, nommée en 1986 dès la création de la section d’instruction « lutte anti-terroriste » du Tribunal de grande instance de Paris, Laurence Le Vert a été jusqu’en 2016 l’une des 9 juges d’instruction de la fameuse et très secrète galerie Saint-Eloi. Durant ces 30 années aux côtés des médiatiques Jean-Louis Bruguière puis François Molins, forte de sa réputation de professionnelle aussi rigoureuse que respectée, elle a notamment instruit les dossiers concernant les attentats de l’été 1995, l’assassinat du préfet Erignac en 1997 par un commando proche de l’ex-FLNC, les attentats perpétrés par les autonomistes basques de l’ETA pour terminer son impressionnante carrière sur les dossiers djihadistes.
Travaillant comme ses collègues, derrière les portes blindées surveillées nuit et jour par caméras et policiers, Laurence Le Vert a passé sa carrière à devoir sécuriser ses trajets professionnels et personnels, détail significatif d’une vie personnelle légèrement hors-normes.
Seule femme de la section antiterroriste durant des années, reconnue pour la qualité de ses dossiers et sa longévité, Laurence Le Vert est également la moins connue du grand public. Elle explique cet apparent paradoxe par sa volonté absolue de discrétion face aux media, dont certains de ses collègues ultra médiatiques mais moins endurants dans cette section, ont été si friands.
Retirée de ses fonctions depuis 2016, Laurence Le Vert met désormais son expertise au service d’une société de conseil et de service du ministère de l’Intérieur.
La soirée sera animée par Marie Josquin-Adeline.
Nous vous attendons nombreuses et nombreux.
N’hésitez pas à venir avec vos amis et à faire circuler l’invitation.
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