Vendredi 27 janvier 20h00 nous avons participé au monologue bouleversant servi par Josiane Balasko.
Un monologue pour dire la rage et la solitude d’une femme blessée qui ne supporte pas le « bruit du monde », au théâtre de Grasse.
Issu d’un recueil de trois nouvelles de Simone de Beauvoir, la Femmes rompue met en scène une femme seule, abandonnée des siens. Enfermée dans son appartement au rideaux tirés, elle subit les bruits de la rue, des voisin, des hommes: « je vais tous leur casser la gueule. »
Je m’en branle de l’humanité. « Qu’est-ce qu’elle a fait pour moi ? Je veux bien crever s’ils crèvent tous !« . Ce texte, écrit comme on parle, prend vie grâce à Hélène Filières qui a vu en Josiane Balasko la femme idéale, l’actrice parfaite pour le rôle: « Une femme qui ne fait pas de bruit, sauf quand elle le décide, qui prend la parole, et qui sait appuyer là où la société a mal. » Et puis, derrière cette rage, il y a le récit d’une vie difficile et frustrante: « Mon père m’aimait, c’était le seul. tout vient de là. »
A savoir : La Femme rompue est édités aux Editions Gallimard
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