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2ème édition Les Inspirantes Femmes 3000 – Gisèle Szczyglak

Quelle soirée inoubliable avec Gisèle SZCZYGLAK!
Enthousiasme, bienveillance et leadership étaient de la partie.
Pour sa 2ème soirée LesInspirantes Femmes3000 a reçu Gisèle Szczyglak sur le thème
                                               « Le leadership a-t-il un genre ? »
Faire prendre conscience du poids des stéréotypes qui régissent notre vie depuis notre enfance.
Donner des clefs pour échapper aux idées reçues…
Gisèle a enflammé une assistance d’hommes et de femmes captivés qui l’auraient volontiers écoutée jusqu’au bout de la nuit.
Nous remercions chaleureusement Open Mentoring Network et l’entreprise Dalkia qui ont apporté leur soutien à cette soirée. Femmes 3000 est partenaire du prix Women energy in transition créé par Dalkia. Merci à Jocelyne Préaux, Sophie-Hermine Incagnoli et à tous les adhérents de Femmes 3000 qui ont permis la réussite de cette soirée. Merci à Gisèle Szczyglak et Dominique Szczyglak pour leur participation et soutien bénévoles.
Rendez-vous en début d’année pour une nouvelle soirée LesInspirantesFemmes3000 sur un thème toujours dédié à l’Empowerment féminin 😉 –

 

Introduction par Anne Dupays, Présidente de Femmes 3000 Paris

Cette soirée s’est déroulée à la Villa Modigliani, au cœur de Paris accueillant une cinquantaine de personnes.

Anne Dupays, Présidente de la délégation Femmes 3000 de Paris, ouvert la conférence qui représente la deuxième soirée Des Inspirantes de Femmes 3000. Le 1er événement avait eu lieu le 6 juin 2019 avec à l’honneur Muriel Hermine. Aujourd’hui, la fédération de Paris Femmes 3000 se déploie autour d’un deuxième événement en collaboration avec l’association Open Mentoring Network et son inspirante Présidente, Gisèle Szczyglak.

Jocelyne Préaux, Trésorière nationale de la fédération Femmes 3000 et vice-présidente de la délégation de Paris, a présenté Gisèle Szczyglak dans un discours très chaleureux et élogieux tant sur les qualités humaines de la conférencière que sur son profil professionnel des plus complet. Executive coach, Ph. D en philosophie, engagée dans les réseaux féminins, parcourant le monde, fondatrice de l’association Open Mentoring Network, marathonienne, auteure, on se demande d’où Gisèle Szczyglak tire une telle énergie et comment elle réussit à étirer le temps au quotidien. Comme l’a dit si bien Jocelyne Préaux, « une marathonienne du cœur et de la générosité ». 

Son expertise et sa reconnaissance à l’international, notamment au Brésil, lui ont permis d’être contactée par le sénateur de l’état de Goias pour représenter la France lors du deuxième « Symposium sur l’importance des femmes dans la construction d’un parlement démocratique » qui s’est déroulé à Goiania le 26 septembre 2019 et de présenter une conférence sur le leadership des femmes dirigeantes et l’importance de la coopération entre femmes au Sénat fédéral de Brasilia le lendemain à la demande de la Directrice générale du Sénat.

Ce mardi 8 octobre, nous avons eu le plaisir et l’honneur de l’écouter sur le thème « Le leadership a-t-il un genre ? » basé sur sa dernière publication aux Editions Eyrolles : « Développer votre leadership. Cultiver son influence pour entraîner dans l’action ».

La question clé : le leadership, a-t-il un genre ? Non affirme Gisèle Szczyglak, car c’est une influence universelle. Nous connaissons tous des hommes qui ont une influence « douce » et des femmes qui ont une influence « dure ».

Avec humour et intelligence, Gisèle Szczyglak a abordé les notions clés du leadership.

Ses origines, avec souvent l’amalgame entre l’association « chef », « pouvoir » et « leadership », la position ou fonction n’étant pas corollaire de celui-ci. « Qui n’a pas connu un chef qui a « zéro » leadership ? », ajoute-t- elle.

Être leader n’est pas possible 24h/24h. Parfois les circonstances le permettent, parfois elles ne le permettent pas. Même les plus grands leaders ne sont pas leaders tout le temps.

Qu’en est-il des femmes qui se trouvent en position de leader ? Elles subissent l’intégration des stéréotypes que notre société nous impose sur nos rôles respectifs de femmes et d’hommes et qui sont présents dès l’école maternelle.

Pour être un bon leader, faut-il être subversif ? Éclats de rire dans la salle car on sent la véracité et le réalisme des situations professionnelles évoquées. Faut-il d’ailleurs avoir beaucoup d’ennemis pour être leader car on dérange, on casse les codes ? Sourires complices dans le public avec Gisèle Szczyglak.

Un rappel sur la réussite des leaders : quels qu’ils soient, ils s’appuient sur une équipe, des partenaires des réseaux. Il est important de prendre conscience de la contre-culture, de jouer de manière intelligente avec des alliés et d’avancer de manière collective.

En dernière partie de soirée, Gisèle Szczyglak aborde les syndromes que les femmes ont intégrés et dont elles doivent se débarrasser pour avancer et développer leur leadership.

Accepter la compétitivité naturelle car nous ne sommes pas là, au travail pour être aimés mais respectés a minima ! L’assistance acquiesce.  

Que nous soyons hommes ou femmes, nous devons comprendre que ce que nous faisons a une valeur. Et montrer nos contributions au sein de l’organisation où nous exerçons.

Pressée par le temps qui lui est imparti, avant de passer au cocktail, quelques derniers rappels pour les femmes qui développent leur leadership : éviter le syndrome du décrochage, de la démonstration, de la bonne élève, la fille sympa, renoncer à la transparence. Il ne faut pas avoir peur d’être visible en situation de leadership. Agir c’est exercer la puissance de sa liberté personnelle. Renoncer à agir c’est aussi renoncer à soi.

En conclusion, Gisèle Szczyglak nous rappelle que le leadership est universel et non genré. Le leadership est relationnel, basé sur un système interactif & ouvert et de reconnaissance. Le leadership est situationnel et s’adapte à des contextes très différents, mobilisant des stratégies d’influences et d’alliances.

Il est l’heure de poursuivre les échanges, d’entrer en relation, autour d’un cocktail et dans une ambiance chaleureuse. Le public, en attente, aurait continué avec plaisir à écouter Gisèle Szczyglak. Sa simplicité, son énergie, son attention aux autres, le partage d’expériences personnelles et bien sûr, son propos, nous ont séduits et redynamisés. A quand la suite ?